Voilà, on essaie de remettre les poules au boulot, et ça crie. A force de voir les manif, on revendique, on se croit mal traité, on se persuade qu'on est exploité! "On veut encore plus de blé, plus de maïs, des quignons de pain moisis bien bleus, des fruits pourris qui puent leur mère".
Ho mais ho là hô hô .... calmos les plumées. Y en a des qui sont plus à plaindre que vous ; va voir dans les élevages ma chère et tu m'en diras des nouvelles. Là bas on leur dit "ma chair" ; ça veut tout dire. Et elles se cassent un peu plus le calibreur que vous les filles. 2 oeufs par jour des fois qu'on leur fait pousser du derche et elles sont plumées en permanence. C'est le Dachau de la poule, alors vous à côté c'est Carlos à Versailles et open bar à Honolulu, et je mesure mes propos ; faudrait voir à pas avoir les doigts trop crochus.
Bon c'est vrai on est un peu en sous effectif. Avant y avait le chien, la chèvre, et un beau pool de belles poules. On a connu des heures plus glorieuses à l'ombre du soleil de l'été lorsque l'herbe était grasse que la liberté confinait à l'anarchie partout partout.
Aujourd'hui pas de soleil, pas de pull, faudrait lui remettre des piles au pool de poules, il se pèle comme au pôle. Et ça râle, ça râle... Alors que ça roule. Pas en rolls mais ça roule.
Bon de toutes façons ben va falloir décider quelque chose. Comme dit le proverbre péruvien "qu'une puce pisse ça passe, mais que les poules bavent ça fout les boules". Et au kosovo on dit aussi "quand le coq est con ça casse".
Pasque ça bavasse et ça caquette ces poules là. Ca gnôle, ça rumeure, ça voici-gala, ça se prend pour laeticia. On n'aime pas trop ça à PNM les cancans et les cotcot qui puent du bec. Va falloir décider un truc et vite.
Alors on va faire comme les ministes, on lance une commission. Pas une commission comme vous en faites 15 par jour, bande de dégueulasses. Une avec du diamogue et des crabattes-cospards. Tout le monde réfléchit et après je décide.
A la semaine prochaine, si on trouve un truc! Parcque avec ces bandes d'ailes cassées c'est pas gagné.
Non mais, pour qui elles se croivent.
